Rien de plus lumineux et contrasté que la mer d’Iroise et les monts d’Arrée. Les vastes étendues de roches et de landes secrètes, et le sentier côtier ouvert aux vents de l’océan. Du Trégor à la presqu’île de Crozon, de la Cornouaille aux boucles de l’Odet, le Finistère offre une palette de décors à l’infini pour nos balades en Armorique.

On ne connaît que trop son sentier mythique réputé pour être l'un des plus ardus et plus spectaculaires d'Europe. Il existe pourtant beaucoup d'autres itinéraires pour s'échapper dans son maquis, rejoindre les aigles de ses montagnes ou se ressourcer à l'eau tranquille de ses criques. En voici une petite sélection, garantie 100% sans GR®20.

Bien loin de l'ennuyeuse et monotone plaine littorale envisagée depuis l'autoroute ou les fenêtres du TGV, l'Hérault sait déployer ses coteaux onduleux couverts de vignobles et d'oliveraies, ses causses façonnés par le vent et les dents des brebis sans oublier ses vertes montagnes patrouillées par les mouflons et les sangliers.

Savoie, ce nom évoque les hauts sommets alpins, les neiges éternelles et les vallées d’altitude, mais cette région est aussi pétrie d’une histoire singulière et d’une culture très ancrée… à découvrir à pied

Des trois vallées du Haut-Béarn, Ossau, Aspe et Barétous, la première est plus souvent sous le feu des projecteurs. Le grand totem du Pic du Midi, les stations thermales et les pistes de skis n'y sont pas pour rien. Les deux autres plus discrètes, se targuent de cultiver une vie montagnarde préservée et authentique. Mais toutes se retrouvent dans leur bonne vieille rivalité avec le cousin basque. Car ici, on est fier d'être béarnais. Henri IV, l'illustre enfant du pays n'assurait-il pas en coiffant la couronne en 1589 qu'il donnait la France au Béarn !

Pénétrer le Morvan, c'est aborder une île, tourner le dos à la plaine et se perdre résolument dans un dédale de montagnettes verdoyantes, un moutonnement de collines embrumées, toutes coiffées de sombres forêts.

Qu'ils fleurent le cèpe ou la truffe, qu'ils s'illuminent du mauve des bruyères de Millevache ou mûrissent le vert pâle des chênes rabougris du causse, les sentiers corréziens font revivre les paysages ondulants d'une campagne hors du temps entre villages médiévaux et cours d'eau nonchalants.