A la recherche du nouveau siège social de la Fédération : La Maison de la marche et de la randonnée, projet fédérateur en ordre de marche
Vous êtes toutes deux membres du groupe de travail qui concourt à la mise en œuvre du projet d’achat du futur siège social de la Fédération, la Maison de la Marche et de la randonnée, pouvez-vous faire un point d’étape sur l’avancement de ce projet ?
Lexie Buffard : Depuis l’adoption de ce projet à l’unanimité par le Comité Directeur Fédéral en mai dernier, nos recherches ont bien avancé. L’échéance du 30 novembre 2024, marquant la fin du bail actuel, ne cesse de « trotter » dans nos têtes, et d’accélérer le pas. En cette période de rentrée, nous poursuivons notre quête, en nous efforçant de réunir toutes les conditions nécessaires à l’aboutissement de ce beau projet, qui sera soumis au vote de l’Assemblée générale à l’automne prochain. Ce sont en effet l’ensemble des acteurs de la Fédération qui décideront, en leur âme et conscience, de le rendre concret ou non.
Claire Chevalier : Nous l’avions annoncé en toute transparence lors du Webinaire de présentation du projet organisé en juin dernier à l’attention des présidents des comités de la Fédération, la recherche de nouvelles infrastructures indispensables au plein essor de notre fédération (cf l’itw de la présidente et de la 1ère vice-présidente publié dans le dernier numéro de Balises ) se poursuit. Durant l’été, puis en septembre, nous avons eu l’occasion de visiter plusieurs locaux d’une surface exploitable de 1500 à 2000 m2 minimum, nécessaires pour héberger un siège social se voulant moderne, valorisant, accueillant, en phase avec le rôle de « tête de réseau », les valeurs et les missions de la FFRandonnée. Si notre choix n’est pas encore arrêté, nous avons d’ores et déjà exploré quelques pistes très intéressantes.
Dans sa démarche, la Fédération est accompagnée par Le Cabinet Parella, partenaire et conseil en immobilier. Quel est l’intérêt d’une telle coopération et quels en sont les bénéfices pour elle ?
LB : La commande d’origine était très claire. Au regard de la situation actuelle, à savoir des locaux devenus « inadaptés » aux besoins du siège, à la croissance de la Fédération, aux enjeux portés par le plan fédéral 2021/2028, aux nouvelles modalités de travail et à un coût du loyer représentant une charge conséquente à supporter (339 000 €HT/an dépensés depuis 20 ans, sans compter les charges locatives annuelles à hauteur de 80 000 €HT), nous n’avions pas d’autres choix que de nous agrandir en devenant naturellement propriétaire ; à l’instar de près des 2/3 des fédérations sportives, dont le développement foncier est un axe de diversification de leurs modèles économiques. Le Cabinet Parella, fort de son expertise et de son savoir-faire en matière de services immobiliers proposés à des organisations d’envergure telles l’Agence nationale du sport, l’UCPA, le ministère de la Culture ou encore Atout France, a su parfaitement évaluer nos besoins et satisfaire nos attentes en répondant entièrement à notre cahier des charges.
CC : Grâce au travail de fourmi entrepris par le cabinet Parella, nous mettons en effet toutes les chances de notre côté afin de nous doter d’un siège social à la hauteur de nos ambitions ; cela signifie avant tout, pour nous, élus, de proposer un lieu convivial et attractif pour l’ensemble du réseau fédéral et pour toutes les équipes bénévoles et salariées qui y travaillent au quotidien, comme pour chacun de nos visiteurs occasionnels ou partenaires.
Le cabinet Parella nous accompagne dans la recherche d’un placement financier pertinent, marqueur d’une gestion saine et cohérente. Les prix actuels du marché nous auront par ailleurs permis très tôt d’estimer l’investissement nécessaire, soit 8 à 12 M€ environ en fonction de la localisation, de la surface et des travaux/aménagements à effectuer (à titre de comparaison, notre fédération a dépensé 7 à 8 M€ sur les 20 dernières années pour la location de son siège social, auxquels il faut ajouter une dépense annuelle de l’ordre de 50 K€ pour l’organisation de ses comités directeurs et autres réunions statutaires à l’extérieur.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur les prochaines étapes en préparation et les échéances à venir d’ici à l’assemblée générale 2024 ?
CC : Au-delà de notre action de prospection immobilière qui s’échelonnera d’ici la fin de l’année, le montage financier du projet reste encore à valider. Il comprendra très certainement un emprunt bancaire, des aides financières des collectivités d’accueil (ville, département, région etc.), de nos partenaires institutionnels (ministère des Sports, Agence nationale du sport, autres ministères …), de même qu’un éventuel apport de la Fédération. Il est également prévu de mettre en concurrence plusieurs établissements bancaires dans le but d’obtenir les meilleures garanties quant au prêt et au fonctionnement courant. Il ne faut donc pas croire qu’un tel projet immobilier serait financé au détriment d’autres ambitions et enjeux du plan fédéral, d’actions dédiées aux comités et autres responsables associatifs de notre réseau, ou entrainerait une augmentation des tarifs de nos licences !
LB : Plus que jamais, nous pensons que cette future acquisition doit être l’affaire de tous. Au lendemain du comité directeur de mai, l’ensemble des élus fédéraux, porteurs du projet, avaient pris le soin de communiquer sur le sujet auprès des bénévoles et salariés du siège comme du réseau (comités, clubs). Il nous était en effet apparu naturel d’associer et ce dès l’origine, l’ensemble des acteurs de la Fédération à notre démarche. Nous continuons aujourd’hui de vous tenir informés de ces avancées en temps réel et nous prévoyons de le refaire autant que nécessaire. Notre objectif : apporter tous les éclairages utiles autour dudit projet, préalablement au vote de l’assemblée générale du 24 novembre 2023, qui pourra ainsi se prononcer (ou non) en sa faveur en toutes connaissances de cause … et présider aux destinées de la FFRandonnée !
12.1.4.6. L'Assemblée générale est seule compétente pour se prononcer sur les acquisitions, les échanges et les aliénations de biens immobiliers, sur la constitution d'hypothèques et sur les baux de plus de neuf ans. Elle décide seule de l'aliénation des biens mobiliers dépendant de la dotation et des emprunts excédant la gestion courante.
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Retrouvez l’infographie relative au projet en vidéo, en cliquant ICI
Crédit photos : FFRandonnée, Parella, DR