
Les Sommets du Tourisme en Auvergne Rhône-Alpes 2024 ont rassemblé les acteurs du tourisme pour partager de bonnes pratiques et présenter le plan d’actions 2025. Un atelier s’est intéressé à l’itinérance.
L’itinérance, une destination en soi
L’atelier sur l’accueil des clientèles itinérantes, animé par des experts des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et de la Grande Traversée du Jura (GTJ), a montré que l’itinérance est bien plus qu’un produit touristique : elle représente une destination en soi pour certains voyageurs.
Les choix des itinéraires se basent principalement sur la qualité des hébergements, des services comme la signalétique et la notoriété des routes.
Les clientèles itinérantes, comme les « cheminants » de Saint-Jacques (plus spirituels que religieux), sont souvent fidèles aux itinéraires.
Le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle, une fréquentation en hausse
L’atelier a également mis en avant des évolutions importantes, notamment l’explosion du cyclisme sur le chemin de Saint-Jacques (+20 % depuis le COVID) et l’essor des micro-aventures.
Ces tendances posent des défis en termes de services, comme la gestion du transport intermodal et la mise en place de solutions adaptées comme les boîtes à clés pour l’hébergement.
Des offres hybrides pour assurer la rentabilité
Le besoin d’hybridation des offres est crucial pour garantir la rentabilité, notamment en proposant des services complémentaires aux hébergements.
Les collectivités locales jouent un rôle clé pour soutenir cette dynamique en adaptant l’offre d’hébergement et en structurant les itinéraires.
L’agence française des Chemins de Compostelle (AFCC) a partagé le « projet des communes haltes ».
Ce sont à ce jour 32 communes qui s’engagent à offrir des services spécifiques aux itinérants, avec des actions telles que la mise en place de balisage et d’hébergements à la nuitée.
D’après le compte-rendu des Sommets du Tourisme en Auvergne Rhône-Alpes, édition 2024.
© Danièle Terray