À partir du 1er avril, le trekkeur devra obligatoirement être accompagné par un guide népalais agréé.
Déjà le Népal a interdit l’ascension en solitaire de ses sommets himalayens. La mesure s’étend à l’ensemble de son territoire.
À partir du 1er avril 2023, tout randonneur ou trekkeur devra obligatoirement être accompagné d’un guide népalais agréé.
L’objectif ? Assurer la sécurité des marcheurs et alpinistes, mais aussi créer des emplois.
Assurer la sécurité des trekkeurs
Chaque année, des trekkeurs disparaissent, pour la plupart des indépendants.
La présence d’un guide est une assurance : il informe sur le mal des montagnes et d’autres problèmes comme les catastrophes naturelles.
Les infrastructures déficientes rendent problématique l’intervention des secours en cas d’accident.
Créer des emplois à jeunes Népalais
L’économie du Népal repose en grande partie sur le tourisme. Le trek n’a pas encore retrouvé son attractivité d’avant la pandémie de Covid-19.
Selon The Kathmandu Post, la nouvelle mesure fournira un emploi à 40 000 Népalais.
Des milliers de jeunes Népalais quittent le pays chaque année pour trouver du travail ailleurs.
Le salaire moyen d’un Népalais est d’environ 80 € par mois, et autour de 150 € à la capitale Katmandou. En une journée de trek, un guide peut gagner de 25 € à 45 € en moyenne, soit la moitié de son salaire mensuel environ.
Lire l’article de Clémentine Maligorne “Paradis du trek, le Népal interdit désormais la rando en solo, voici pourquoi “ publié par Ouest France.
