La pandémie a favorisé la fréquentation de la montagne par un public peu sensible au respect de la nature et aux mesures de sécurité . Reportage dans le Mercantour.
Mathilde Frénois, correspondante de Libération à Nice, a suivi un gendarme de haute montagne dans le Mercantour. Elle en rapporte un reportage sur la mission d’un gendarme de haute montagne. Avec le besoin de grands espaces dû au COVID, la destination montagne a gagné entre 10 et 30% d’adeptes l’été dernier dans les Alpes-Maritimes.
Les nouveaux adeptes sans expérience ignorent les codes de la montagne. Ils se mettent parfois en danger et perturbent le milieu naturel.
Thomas Jany gendarme de haute montagne est sur le terrain pour mener des actions de prévention.
Il s’engage sur le sentier très fréquenté qui mène au refuge de Nice.
Il relève les infractions commises par des randonneurs rencontrés : un chien tenu en laisse (interdit dans un parc national) ; des animatrices d’un groupe de Tchèques sans diplôme valable; des traces de feu de camp….
Il relève des pratiques inappropriées : des randonneurs en tongs, d'autres portant le matériel de bivouac à bout de bras dans des cabas.
Le gendarme explique et admoneste sans verbaliser.
Lire le reportage « Dans le Mercantour, la pandémie crée l’engouement «au détriment de la faune» publié par Libérarion.
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