Le confinement dû au COVID a remis en lumière que les villes sont marchables. L’automobile l’avait fait oublier.
La place de la marche : quelques chiffres
La marche représente 23,5 % des déplacements des Français.
70 % de la population française passe plus de 8 heures par jour assise, soit le seuil de sédentarité selon le ministère chargé des Sports.
70 % des déplacements internes au centre-ville de Brest sont réalisés à pied soit 67 000 déplacements quotidiens.
Une voiture passe 95 % de sa vie stationnée.
L’enjeu : réhabiliter la marche
La réhabilitation de la marche comme mode de déplacement à part entière doit être abordée aujourd’hui, ce qui légitimera et facilitera d’autant plus d’éventuels projets de piétonnisation.
Le partage de l’espace public
L’enjeu est le rééquilibrage du partage de l’espace public, afin de réduire la surface accordée aux voitures, au bénéfice notamment de la marche ou du vélo. La piétonnisation peut susciter des levées de boucliers de certains acteurs, ce qui peut décourager les élus les plus motivés.
Pourtant, nombreux sont les retours d’expériences concluants.
L’exemple de l’Ouest breton
Dans l’Ouest breton, en dépit d’un intérêt croissant, notamment suscité par l’enjeu de revitalisation des centralités historiques, les démarches de piétonnisation demeurent relativement modestes et résultent plus souvent d’autres buts que d’un objectif de piétonnisation en tant que tel.
Lire “La piétonnisation dans les centralités de l’Ouest Breton : refaire place au piéton”.