Les parcs naturels cherchent à réguler la fréquentation en inventant des formes de tourisme moins néfastes pour l’environnement local.
La plupart des 53 parcs régionaux du pays ont constaté un regain d’attractivité de leurs territoires, crise du COIVID aidant.
Dans ce contexte, les mesures dissuasives se multiplient.
Par exemple, en Chartreuse, les bivouacs en tente ont été interdits dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse.
Absence de pouvoir réglementaire
Les parcs naturels régionaux déplorent de ne pouvoir imposer des restrictions en absence de pouvoir réglementaire.
Au contraire, 11 parcs nationaux du pays, qui disposent d’un pouvoir réglementaire et de compétences de police, ont obtenu des résultats en matière de surfréquentation.
Le Parc national des Calanques, dans les Bouches du Rhône, confronté à l’afflux de 3 millions de visiteurs en 2020 contre 2 millions en 2019, a instauré un système de quota et de réservations qui est effectif depuis mars 2022.
Lire l’article “Les parcs naturels à la recherche d’un tourisme vraiment vert” publié par La Croix.
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