
Une étude montre que les évènements météorologiques anormaux n’épargnent pas les espaces protégés, pourtant plus résilients.
La nature y est menacée.
Une étude inédite de la LPO Ligue pour la protection des oiseaux dresse un bilan inquiétant des conséquences très concrètes de la pénurie d’eau sur les espèces sauvages dans les espaces naturels protégés.
La sécheresse du printemps et de l’été 2022, liée à une pluviométrie extrêmement faible combinée à une anomalie anticyclonique persistante, a eu de nombreux impacts sur les 10 espaces naturels gérés par la LPO Ligue pour la protection des oiseaux:
- Assèchements précoces et prolongés des fossés et des zones humides
- Faible reproduction, voire nulle pour certaines espèces d’oiseaux, d’amphibiens, d’insectes
- Absence ou difficulté du développement de la végétation
- Diffiucltés dans la gestion du bétail, par manque de fourrage et d’eau pour l’abreuvement.
Consulter l’étude “Conséquences de la sécheresse 2022 sur la biodiversité”