La législation renforce l’interdiction de l’héliski, une pratique très dommageable à l’environnement et au climat.
Un article de la loi "Différenciation, décentralisation et déconcentration" adoptée le 21 février 2022 confirme l’interdiction absolue des loisirs et sports héliportés, une interdiction qui existe depuis la Loi Montagne de 1985.
Cette interdiction vise surtout les déposes de skieurs en montagne pour du ski hors-piste, mais prend également en compte d’autres loisirs utilisant petits avions ou hélicoptères.
L’interdiction de 1985 est même renforcée : elle s’applique tant au débarquement qu’à l’embarquement de passagers, ce qui fait obstacle à certains contournements de la loi (comme la reprise par hélicoptère de skieurs en bas de hors-pistes atteints par des remontées mécaniques ou par hélicoptère depuis un pays étranger). Le texte interdit la publicité pour ces activités, et définit des pénalités sévères.
En savoir plus.
Les sports héliportés, des pratiques « ultra-carbonées »
Ces pratiques vont à l’encontre du besoin d'adaptation pour faire face aux principaux risques en montagne, une urgence selon le dernier rapport du GIEC.
La mobilisation de l’association Mountain Wilderness récompensée
Depuis 20 ans, l’association Mountain Wilderness œuvre à travers sa campagne « Silence » pour réclamer un encadrement des loisirs motorisés et pour une montagne protégée « du bruit, de la pollution et du dérangement de la faune hivernante que ces activités occasionnent ».
En juin 2019, une compagnie de guides de haute montagne basée à Chamonix arrêtait de proposer de l'héliski à ses clients.