Chaque année, les baliseurs bénévoles de la FFRandonnée entretiennent, balisent et nettoient les sentiers de randonnée partout en France. Pour mieux comprendre et valoriser leur travail, les journalistes de France Bleu Isère et de Ouest-France sont allés à leur rencontre.
Les baliseurs bénévoles se dévouent toute l’année à l’entretien des sentiers de randonnée permettant ainsi aux randonneurs de partir toujours plus loin à la découverte de nouveaux territoires. À l’approche du printemps ils s’activent davantage, grâce à leurs efforts continus et leurs temps qu’ils mettent au service des itinéraires, les sentiers sont prêts et sécurisés pour la saison sportive. Les journalistes ont pu ainsi découvrir la cheville ouvrière de l’aménagement et de l’entretien des PR®, GR® et GR® de Pays. Ils sont les auteurs des petits traits blancs, jaunes ou rouges qui jalonnent les sentiers de randonnées, ces petits traits permettent aux randonneurs de suivre le bon itinéraire.
Le balisage plus qu'une simple activité...une passion !
Les journalistes de Ouest-France ont suivi deux baliseurs bénévoles à Saumur (Maine et Loire), ville à la croisée de deux GR® : le GR® 3 de l’est à l’ouest le long de la Loire et le GR® 36 du nord au sud. Martine AlzonMartine Alzon, baliseuse bénévole du Comité départemental FFRandonnée du Maine-et-Loire explique : « Nous sommes quatre bénévoles pour entretenir la section du GR3 qui va de la Maison des Compagnons à Saumur au cimetière de Chênehutte. Ça représente 22 km, donc le double puisque nous nous occupons de baliser dans les deux sens ».
En Isère, ils sont une centaine à arpenter les 9.000 kilomètres de sentiers balisés du département sous la responsabilité du Comité de la FFRandonnée Isère. En 2021, ils ont balisé 1.668 kilomètres de sentiers. Les journalistes de France Bleu Isère ont suivi six bénévoles au départ de Brié-et-Angonnes au sud de Grenoble. Armés de pots de peintures, de pinceaux, de tamponnoirs, ils parcourent et balisent plusieurs dizaines de kilomètres rien que par amour de la nature et la satisfaction de se sentir utile à leur communauté sans contrepartie en retour comme l’explique Patrick au micro des journalistes de France Bleu Isère : « On œuvre pour quelque chose. Quand on passe, il y a une trace derrière nous et on a l'impression que l'on a œuvré, non pas pour l'éternité, mais pour les trois années à venir. Ça permet aux gens de se promener dans une relative sécurité quand on ne maîtrise pas l'orientation. Mais ça permet aussi, dans certains secteurs, de pouvoir guider, orienter, canaliser les flux importants de fréquentation que l'on enregistre et notamment depuis le début de la crise du Covid».