Marche en Ville : des initiatives tous terrains !


Cette enquête a permis de révéler que 57% des répondants ont connaissance d’initiatives prises dans leur commune, la plupart concernant essentiellement les itinéraires et les aménagements. 2/3 des répondants déclarent ainsi avoir connaissance de ces initiatives en faveur de la randonnée, et même si celles-ci varient d’une commune à une autre, elles convergent vers la valorisation du patrimoine local à travers la création d’itinéraires, comme c’est le cas pour les villes de Nancy, Rennes métropole, Valence, ou encore Angers. La création d’un PR à Lorient s’inscrit également dans cette perspective. A noter, par exemple, le comité du Rhône, missionné, en collaboration avec les élus et la métropole de Lyon, pour la création du GR®169.



Ces initiatives portent également sur la création de circuits urbains dans les centres-villes comme à Paris. Par ailleurs, un accent important est mis sur les touristes, et la création de circuits touristiques ou de zones piétonnes, à l’instar de Bordeaux ou Saint Armand sur Fion, opération pour laquelle le comité de la Marne a été associé.

Nos comités sont à la base de plusieurs actions menées auprès des communes et autres acteurs, diverses et variées. Celles-ci concernent la création de circuits éphémères ou balisés, dans des villes comme Chartres via le comité de l’Eure. Dans d’autres cas il s’agit de mettre en place des itinéraires urbains, ou d’organiser des randonnées semi-urbaines, comme pour le comité du Var.

 

Les attentes exprimées par les comités varient d’un territoire à un autre, beaucoup portant sur l’accroissement de la notoriété de la Fédération auprès de tous les acteurs publics. Pour le comité de l’Isère, il est important de susciter la marche en dehors de la ville tandis que selon celui du Loiret, il est nécessaire que la Fédération augmente la productivité dans la numérisation des itinéraires (PR, GR®).

Autres attentes exprimées, le fait que la fédé devrait renforcer ses actions de lobbying et communiquer davantage sur ce type de démarche.

S’agissant des compétences qu’elle doit développer, il ressort deux sujets importants priorisés par une plus large partie des répondants : tout d’abord la question de faire évoluer la règlementation au bénéfice des marcheurs, un sujet qui a reçu l’approbation de tous, mais aussi le développement d’un dispositif permettant de susciter l'intérêt des jeunes vis-à-vis de la pratique de la randonnée en milieu urbain (comme le dispositif savoir rouler, nager), primordial pour ¼ des répondants.

 

Les comités dans leur majorité appellent également à un renforcement du rôle d’expertise de notre fédération afin de former des personnes compétentes au sein de leurs effectifs, ce qui se traduirait avant tout par un accroissement des ressources humaines. Pour d’autres, il s’agit de susciter davantage le besoin de marcher. Pour ce faire, ils demandent une plus grande marge de manœuvre afin de participer, faire la promotion, ou l’organisation d’événements en lien avec la marche de manière régulière. La question de la représentation dans certaines instances revient de façon récurrente; de fait, des répondants considèrent qu’il faut "renforcer la représentation fédérale dans les organismes et institutions locaux", où sont traitées les problématiques liées aux activités de marche et de randonnée.



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