Néfaste pour l’environnement, la prolifération des hélicoptères menace aussi le travail des sherpas. Pourtant le survol de l’Everest n’a été interdit que pendant quelques jours.
Le survol de l’Éverest en hélicoptère
Il en coûte 1 000 € pour rallier le premier camp de base de l’Éverest en hélicoptère.
Une option que choisissent les plus fortunés des quelque 100 000 touristes qui sillonnent chaque année le parc national de Sagamartha, écrin du plus haut sommet du monde (8 848 mètres).
En basse saison, l’Association des opérateurs aériens du Népal (AOAN) recense en moyenne quinze vols par jour ; plus de soixante aux beaux jours
Les dommages environnementaux
Initialement imposée le 1er janvier 2025, l'interdiction survol de l’Éverest en hélicoptère visait à s'attaquer à des problèmes critiques tels que la pollution sonore, les perturbations des habitats fauniques.
Les dommages sociaux
Le survol de l’Everest en hélicoptère a un impact négatif sur les moyens de subsistance locaux.
Le déploiement d’hélicoptères dans la région a autrefois fourni une bouée de sauvetage aux sherpas. Ils ont réduit leur charge de travail et atténué les risques. Mais en proliférant, les vols privent les guides de haute montagne d’une partie de leurs revenus liés aux opérations de sauvetage.
Les vols d’hélicoptères brièvement interdits
Les autorités du parc national de Sagarmatha ont interdit les survols touristiques du sommet du monde...pendant quelques jours.
Ce n’est pas la première fois que la réglementation en la matière est durcie par les autorités locales. En vain.
Elles autorisent la reprise des vols commerciaux en hélicoptère dans le parc et sa zone tampon, répondant ainsi aux préoccupations en matière d'accessibilité tout en soulignant la nécessité de la durabilité.
Un contrôle plus strict des opérations d'hélicoptères
Aujourd'hui, grâce à des réglementations plus strictes, la région vise à équilibrer la croissance du tourisme avec la préservation de son écosystème fragile et de son patrimoine culturel.
D’après Peregrine-treks.com
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