Le parc définit des zones de sensibilité majeure pour la sauvegarde du gypaète barbu.
Les zones de sensibilité majeure (ZSM) : pour une réintroduction réussie d'une espèce sensible
Puissant rapace nécrophage de 2,80 m d’envergure, le gypaète est extrêmement sensible aux dérangements – bruit et survol en particulier – pendant sa phase de reproduction, depuis les parades nuptiales de l’automne jusqu’à l’envol du jeune vautour en été, au point d’entraîner une désertion du nid.
Pour la protection de l’espèce, il s’est avéré nécessaire de disposer d’une cartographie des zones de sensibilité majeure (ZSM) autour des sites de reproduction (16 zones en 2020).
Les ZSM définissent ce qu'il est possible de faire ou non dans la zone – parapente, escalade, randonnée, survol motorisé –, en fonction de la réalité de la reproduction de l’année observée par les gardes-moniteurs.
La saison 2026 de reproduction
En 2025 , sept jeunes ont pris leur envol .
Les 11 couples reproducteurs ont débuté une nouvelle saison de reproduction avec le rechargement des aires et les accouplements.
Ainsi depuis début novembre 2025, les 19 zones de sensibilité majeure (ZSM) sont réactivées pour cette espèce protégée, très sensible au dérangement. Dans ces zones, toutes les activités susceptibles de perturber l’espèce pendant sa période de reproduction sont à proscrire. D’une façon générale, toutes les activités bruyantes sont à éviter comme le passage ou le stationnement de skieurs et randonneurs.
Les gypaètes suivis à la trace
Les gypaètes sont équipés de GPS, ce qui permet de suivre leurs déplacements.
Par exemple, Fortiche né en 2024 : après un passage en Suisse, il découvre le Parc national des Écrins non loin de Champoléon.
Podcast - Le gypaète barbu : comment réintroduire une espèce menacée ?
Le podcast Le Souffle des cimes a consacré un épisode au gypaète barbu.
© PN-Vanoise Nathalie Tissot