Le maire de Saint-Gervais a pris un arrêté pour limiter les nuisances dues à la surfréquentation du Mont-Blanc.
Le maire le constate : finie la communion avec la montagne. La montagne est devenue un produit touristique à consommer, un phénomène favorisé par la vente en ligne et les agences de voyage spécialisées.
Cette augmentation de la fréquentation a entraîné une augmentation de la pollution.
Exemple : Le refuge du Goûter. Il a été construit à 3800 mètres d’altitude pour répondre à la demande. Il ressemble à un hôtel avec services plutôt qu’à un refuge de haute montagne.
En trois mois d’ouverture par saison, il brûle 8000 litres de fioul pour produire l’électricité, les panneaux solaires n’en fournissent pas en quantité suffisante. Ces 8000 litres de fuel sont acheminés en hélicoptère !
Le maire de Saint-Gervais a réagi : un arrêté de protection des habitats naturels du Mont-Blanc signé le 1er octobre 2020 réserve le Mont-Blanc à l’alpinisme ou au ski pour la redescente. La réservation au refuge est obligatoire, le camping est interdit. Les gendarmes veillent à faire respecter l’arrêté et infligent des amendes dissuasives en cas de manquements.
Lire l’interview Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais: « Le Mont-Blanc est vendu comme Disneyland » publié par le Groupe Ecomedia
Comment fréquenter le Mont-Blanc en respectant la montagne au maximum ?
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