Les randonneurs sont aussi des touristes qui fréquentent des sites naturels. Faut-il interdire l’accès des plus fragiles pour limiter leur impact négatif ?
Le nombre de destinations touristiques menacées par la perte d'habitat, le surtourisme et le changement climatique augmente.
Déjà des destinations ont déjà fermé leurs portes aux visiteurs, comme le canyon de Fjaðrárgljúfur en Islande, rendu célèbre par une vidéo de Justin Bieber.
L'Italie a interdit l'entrée des grands bateaux de croisière dans les eaux de Venise.
Le Pérou limite l'accès au Machu Pichou à deux créneaux par jour et cantonne les randonneurs à des sentiers spécifiques.
D’autres préconisent des bonnes pratiques de tourisme responsable.
Si les limitations imposées au tourisme protègent certes les sites, l’impact est négatif sur les économies locales et sur des populations qui n’ont pas toujours leur mot à dire.
Pour les experts, la fermeture des sites au public devrait plutôt être perçue comme une solution de dernier recours.
Lire l’article publié par National Géographic « Les espaces naturels les plus menacés devraient-ils être interdits aux touristes ? »